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Prioux, France (2006). « Vivre en couple, se marier, se séparer : contrastes européens » Populations et Sociétés, no 422, 4p
Ce texte nous indique les différences entre certains pays d’Europe par rapport à l’âge auquel les femmes quittent leurs cocons familiaux pour éventuellement se marier ou s’engager dans la cohabitation, procédé qui se répand de plus en plus en Europe et ce, depuis les années 60, notamment dans les pays scandinaves (Suède, Finlande..).
En France, comme en Europe du Sud ainsi qu’au niveau de la Méditerranée, on remarque d’après la figure 1 que plus de la moitié des femmes n’ont jamais vécu en couple avant 25 ans, et ce à partir du début des années 70. En effet, plusieurs facteurs expliquent cette statistique tels que l’allongement des études. Par ailleurs, en Europe méridionale, on remarque le contraire, c’est à dire que plus de la moitié des femmes quittent le foyer familial notamment pour se marier.
Dans le vieux continent, on remarque une baisse notale du pourcentage de mariage direct qui laisse place à la cohabitation. En effet, ceci est le cas dans les pays scandinaves, où ce concept s’est développé dans les années 50 et s’est propagé au centre de l’Europe tandis qu’au niveau des pays frontaliers avec la Méditerranée, le mariage reste majoritaire ainsi qu’en Pologne.
Les couples cohabitants sont de moins en moins d’accord concernant une officialisation de leurs unions dans les deux ou cinq années suivants leur rencontre. On note, en France ainsi que dans les principales puissances économiques européens, au début des années 80, que seulement 36% des femmes qui ont officialisé leur union dans les deux ans et 55% dans les cinq ans.
Le déclin de la nuptialité en Europe est caractérisé par trois composantes, citons : des unions plus tardives, des unions qui prennent de plus en plus souvent la forme de cohabitations et