demain dès l'aube
Victor Hugo a écrit cette courte pièce Pauca Meae, XIV. Il s’agit d’un poème issu du mouvement littéraire romantique de XIXème siècle.
Il écrit la date du 3 septembre 1847 en dessous de son texte, pourtant il l’a écrit le 4 octobre 1847, car il veut vouer un culte à sa fille qui est morte ce jour là. Son poème parle de ses sentiments et de la nature, ainsi que de l’amour qu’il éprouve pour sa fille, il est donc tout à fait représentatif du lyrisme.
En quoi ce poème de Victor Hugo est-il élégiaque ?
Nous étudierons, dans un premier temps, le voyage du poète, puis, dans un second temps, analyserons le but de ce voyage.
En premier lieu, nous allons examiner le voyage effectué par le personnage principal.
Nous pouvons observer la grandeur des paysages exprimée par le poète dans première et la dernière strophe : « La forêt » et « la montagne » (l.3) et « les voiles au loin descendant vers Harfleur. »(l.10), ici la forêt et la montagne par lesquelles il passe mettent en avant l’immensité de la nature, et, l’utilisation de métaphore « les voiles » représente les bateaux qui longent les rives de la Seine.
De plus, nous pouvons noter que le poète emploie le mot « Aube »(l.1), provenant du latin alba lui-même issu de albus qui signifie « blanc », ainsi que la phrase « à l’heure où blanchit la campagne. »(l.1), cette association renforce le parallèle entre la nature et le départ du personnage.
Par ailleurs, nous pouvons constater la progression du voyageur tout au long du texte grâce aux verbes « partir »(l.2) qui représente le départ du poète vers un point d’arrivée, « aller »(l.3) et « marcher »(l.5) qui font référence à l’acheminement jusqu’à son but, et enfin « arriver »(l.11) qui met en valeur le fait qu’il aie atteint son objectif.
Aussi, l’utilisation des marqueurs temporels « Demain, dès l’aube »(l.1) et « l’or du soir qui tombe »(l.9), définissent la longueur du voyage, qui