Demain des l'aube
(Idée 1) Tout d'abord, la douleur de l'auteur se rapporte à plusieurs raisons. La première, est l'absence de l'être cher. (Citation/ Justification par la forme) En effet, on constate un grand nombre de formules négatives : « Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. [...] Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, [...] Je ne regarderai ni l'or [...] Ni les voiles. ». Ceci s'ajoute à l'anaphore : « Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, ». (Explication) Ces éléments grammaticaux, lexicaux et stylistiques, permettent à l'auteur de traduire l'absence qui résulte de la perte de sa fille, dans l'intégralité du poème. (Citation/ Justification par la forme) En outre, l'enjambement de « mes pensées, / Sans rien voir au dehors », met l'accent sur la préposition « sans », ce qui accentue avec force, l'éloignement et le manque. Par ailleurs, l'enjambement : « aucun bruit, / Seul, inconnu », met en relief le mot « seul » qui renforce cette absence et cette douleur qui rongent le poète. A un autre niveau, la présence de trois compléments circonstanciels de temps qui marquent le début du poème : « Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, », montrent la détermination du poète qui est dans l'attente de ce voyage. (Explication) Cette attente peut être associée à l'absence et par conséquent, ce déplacement permettra à l'auteur de réduire l'éloignement qui persiste entre sa fille et lui.
(Idée 2) Ensuite sa douleur se manifeste par la peine qui suit un décès. (Citation/ Justification par la forme) En effet, on observe que l'auteur utilise des phrases courtes dans la première strophe, qui grandissent au fur et à mesure de l'avancement du poème. (Explication) Cela semble traduire à la fois la course haletante où l'auteur se « réjouit » de s'approcher de son lieu d'arrivée et à la fois de la montée de sa douleur qui est ravivée à proximité du lieu de la mort de sa fille. (Citation/