Decodage et comprehension
Comment permettre aux élèves de maîtriser au mieux l’activité de lecture ?
Telle est la question abordée dans les textes du corpus, extraits de :C .Golder ,D.Gaonac’h, Lire et comprendre, psychologie de la lecture, hachette éducation, 2004 ;G.Chauveau, Aider les enfants à devenir des explorateurs de textes, entretien in revue Fenêtres sur cours n°276 du 3 octobre 2005,pp.32et 33 ;M.Fayol, J.Morais, La lecture et son apprentissage, in L’évolution de l’enseignement de la lecture en France depuis dix ans, p.45à 47.Les journées de l’observatoire, O.N.L. ,2004 ;Programmes de l’école primaire, cycle des apprentissages fondamentaux. B.O. hors-série n°5 .Avril 2007. Il s’agit tout d’abord pour les auteurs de préciser ce qu’est l’acte de lire, que ce dur labeur ne s’acquiert pas de la même manière pour tous , et révèle des difficultés, quelles pédagogies adoptées enfin pour que l’apprentissage du Lire-Ecrire permette aux élèves de développer un bon niveau de lecture.
Les auteurs du corpus se rejoignent tout d’abord sur la définition même de l’activité de lecture, à savoir qu’elle suppose de la part des élèves d’identifier les mots, de les décoder. Les textes 2-3 et 4 nous disent que c’est à 6 ans, à l’entrée au CP que le décodage des mots entre tout particulièrement en vigueur, cette phase est d’ailleurs essentielle et nécessaire à l’apprentissage de la lecture (textes 2-3-4). Les élèves doivent être mis face à la sonorité des lettres( textes 1 et 2), reconnaître que plusieurs lettres associées forment un mot et que ce mot a une sonorité particulière, et ce travail, passe inévitablement par l’apprentissage de la maîtrise du code graphique (textes 1-2-3 et4). Etre un bon lecteur ne se limite toutefois pas uniquement au décodage des mots, cela suppose également de les comprendre à la fois graphiquement , mais aussi oralement en leur donnant