Paulina KORBUT(ERASMUS) IPM M. Tache
Introduction
Le premier but de la Direction de Surveillance du Territoire était le contre-espionnage en France. Plus particulièrement, la DST s’occupait de surveiller les étrangers venus en France et d’envoyer des rapports aux responsables, sans passer par l’administration. Son activité restait passive en comparaison avec celle du service des renseignements, car elle ne consistait qu’en le repérage et la signalisation de comportements d’espionnage. Depuis 1982, la mission de la DST a évolué. En effet, en plus du service de contre-espionnage, elle s’occupe également de la protection du patrimoine économique, industriel et scientifique.
SUJET : Il s’agit donc d’expliquer quand, pourquoi et enfin comment en France un service secret de contre espionnage est devenu un service ouvert de sécurité économique davantage préoccupé par les activités des sociétés de renseignement privée (cabinet d’IE) que par celle des organismes étatiques ?
Décret du 22 décembre 1982
La Direction de Surveillance du Territoire a été créée en 1944 par le Général de Gaulle. Son premier rôle était de "lutter contre les activités d'espionnage et contre l'ingérence des puissances étrangères sur les territoires relevant de la souveraineté française". Au cours des années 1980, surtout grâce au décret du 22 décembre 1982, ce service connaît une révolution. A cette époque, deux phénomènes s’observent : le glissement de l’espionnage du secteur militaire aux autres domaines comme l’économie, la science et la technologie et l’apparition et la diversification de la menace terroriste.
Ces deux facteurs ont eu une influence sur la DST qui a du s’adapter. Ainsi par exemple, le contre-espionnage s’est ouvert aux autres domaines. On peut rappeler ici que dans les années 1980, le Japon envoyait des « chargés de mission » afin de prendre des notes et des photos