De l'engagement
De l’engagement: commentaire
Bien qu’Émile Olliver, auteur de De l’engagement, use d’un vocabulaire ainsi que d’une qualité de langue irréprochable, certains aspects de ce texte me laissent plutôt perplexe. Par exemple, il m’apparaît évident que l’auteur ne s’est pas attardé à vulgariser ses propos. Que ce soit volontaire ou pas, là n’est pas la question; ce n’est qu’un constat. De plus, il semble y avoir une certaine confusion dans le traitement des thèmes du texte. La succession des idées ne me paraît pas fluide; le texte donne l’impression d’une réflexion intellectuelle personnelle, privée, et non pas d’un texte suivi se voulant accessible au public. Revenons au premier aspect du texte m’ayant quelque peu irrité, sois la vulgarisation des propos. Certains termes utilisés par l’auteur restent indéfinis, rendant la compréhension des propos quelque peu ardue. Par exemple, à la page 84, au deuxième paragraphe, M. Ollivier parle de définir «l’espace des possibles», terme nébuleux qui n’est d’ailleurs pas clarifié. À la page 90, alors qu’il définit le «grantécrivain», Émile Olliver dit de ce dernier qu’il effectue «son service après vente», expression plutôt vague dans le contexte du texte nous concernant. Ces deux exemples reflètent bien le flou de certains passages, laissant le lecteur avec des questions demeurant sans réponses. Le deuxième aspect négatif du texte est son manque de fluidité dans l’enchaînement de ses idées. À la page 84, alors qu’il use de l’exmple d’Haïti afin d’illustrer ses propos, l’auteur écrit : «Haïti connaît actuellement à la fois une crise des représentations…de leur échapper à eux, les intéressés.» Cette phrase, d’une longueur de treize lignes, démontre bien la difficulté apparente qu’à l’auteur à diviser, à organiser ses idées. En conclusion, bien qu’Émile Ollivier fasse preuve d’une qualité linguistique et d’un vocabulaire irréprochables, son texte n’en demeure pas moins fastidieux à lire en raison du