De la politique d'exécution à la détente internationale
Deux faits : la prépondérance française, dans les affaires continentales européennes ; il y a un parallélisme entre les mouvements économiques et les relations internationales. En effet, il y a tout d’abord dans l’immédiat après-guerre des difficultés qui correspondent à des crispations internationales. Suite à cela, il y a une sorte de prospérité économique dans la cadre d’une détente internationale. A partir de 1929, l’économie subit une crise historique. I. Une période de tensions et de difficultés, de l’immédiat après-guerre jusqu’à 1924. 1. La désunion entre les vainqueurs.
Désunion entre le bloc anglo-saxon et la France : c’est le refus tout à fait étonnant de la part des américains, de Wilson, qui refuse de ratifier le traité de Versailles. Les américains et les anglais refusent par ailleurs de donner un traité de garantie, car ils ne se sentent pas concernés par la sécurité de la France. C’est un désastre pour la France, qui se sent isolée parmi les vainqueurs. C’est aussi par rapport à la position de l’Allemagne : les anglo-saxons souhaitent un redressement rapide de l’économie allemande, ils ne veulent pas alourdir les réparations, il ne faut pas l’étrangler. C’est un rapprochement de l’Allemagne avec la future U.R.S.S. 2. Les politiques révisionnistes.
Ces politiques révisionnistes sont surtout incarnées par un pays : l’Italie. Elle est entrée en guerre aux côtés des Alliés, seulement à partir de 1915. On lui a promis des gains de territoires en particulier, mais ces promesses n’ont pas été tenues. Les territoires appartenaient à feu l’empire austro-hongrois, que revendiquaient les italiens, c’est notamment les cas des terres irrédentes. Les anglais et les français refusent de donner ces territoires, lors de la conférence de paix de 1919 à Paris. Le président italien quitte la conférence. Les italiens ont gagné mais ils ont l’impression que cette victoire est mutilée. Les