De la guerre froide à de nouvelles conflictualités
Durant ces années, malgré l’absence de conflits directs entre ces deux blocs, de nombreux d’autres types d’affrontements sont mis en jeu.
Après la seconde Guerre Mondiale, la ville de Berlin se voit divisée en quatre grands secteurs : américain, anglais, français et Russe. Malgré le fait que cette division fut créée d’un commun accord par les quatre pays, dès 1948, le bloc soviétique met en place un blocus ; séparant donc tout le Berlin de l’Ouest de ses pays respectifs. A la vue des fuites des berlinois de l’Est vers l’Ouest, le bloc soviétique décide, dès 1961, de construire un mur, pour séparer Berlin Est et
Berlin Ouest.
Le document sur lequel nous allons baser notre étude est le discours du président J.F. Kennedy, le 26 juin 1963 à Berlin. Dans celui-ci, où il s’adresse aux berlinois, il décrit le communisme, et le compare au capitalisme. La situation géopolitique de Berlin est aussi évoquée.
Pour analyser ce document, nous allons nous poser la question suivante : en quoi Berlin, durant la Guerre froide, est-il un lieu d’affrontement géopolitique et idéologique ?
Pour y répondre, nous montrerons en premier lieu que Berlin est sujette à des affrontements géopolitiques, pour ensuite voir en quoi ces affrontements sont aussi idéologiques idéologiques.
« Nous n’avons jamais eu besoin, nous, d’ériger un mur pour retenir les gens chez nous ». Aux lignes 6 et 7, Kennedy évoque le fait que ce sont les dirigeants du bloc soviétique seuls qui ont décidé la création d’une telle
structure. Il considère cela comme un acte abominable, comme un crime.
Le mur, sera aussi selon lui, également un calvaire pour les populations vivant dans cette ville. « Séparant les familles, maris et femmes, frères et sœurs et divisant un peuple qui aspire à s’unir. ». Ce mur, construit en une nuit, a séparé