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Son valet, Dubois, au fait de ses sentiments, est déjà dans la place. Araminte, qui est sur le point d'entamer un procès pour une affaire de terre avec le Comte Dorimont, à moins qu'elle ne l'épouse, a, en effet, besoin d'un conseiller. Sa mère, Mme Argante, et son prétendant voient d'un mauvais oeil arriver dans la place Dorante qui risque de pousser Araminte à avoir recours à la Justice.
Par l'intermédiaire de Dubois, Araminte apprend que Dorante est épris d'elle, tandis que Marton, sa suivante, s'imagine être les pensées de ce nouvel intendant. Araminte va donc s'employer à rendre son amant jaloux et à lui faire avouer son amour, non sans se prendre elle-même aux pièges que lui tend Dubois.
Malgré l'opposition de sa mère en quête de promotion sociale et celle du Comte qui, voyant Araminte lui échapper, renonce cependant au procès, la jeune femme gardera Dorante auprès d'elle et cèdera à ses avances.
Dubois, sa mission terminée, s'en ira.
Les thèmes importants Le jeu, la machination, le déguisement
Ces trois notions sont étroitement liées dans la pièce : tout part d'une machination orchestrée par Dubois (l'introduction de Dorante dans la maison). Ensuite, chacun joue un rôle, se déguise ou complote : Dubois et Dorante complotent pour séduire Araminte, M. Remy cherche à marier Dorante et Marton et glisse ainsi les premières fausses confidences – mensonges – de la pièce, Araminte feint de ne pas savoir ce qu'elle sait, Mme Argante et le Comte, rejoints ensuite par Marton, complotent pour marier Araminte à ce dernier, Dorante joue le rôle que lui a prescrit Dubois, Dubois feint d'être dévoué à Araminte... Seule la scène III, 12 va permettre aux héros de se parler en toute transparence, de sortir du tourbillon de déguisements dans lequel ils se sont pris. L'amour lié à l'argent
Chez Marivaux, et plus