Datation des cadavres
Introduction
I / La datation d’un cadavre 1) La mort au sens médico-légale 2) Les différentes méthodes de datation 3) La datation post-mortem précoce
II / L’utilisation de la température 1) Pourquoi la température ? 2) La loi de refroidissement de Newton 3) Les courbes et nomogrammes de perte de température
III / L’étude d’un cas particulier 1) Utilisation des lois précédentes 2) Comparaison avec des résultats d’enquête 3) La fiabilité de la température Conclusion
Résumés
Annexes
Bibliographie
Introduction
« L’une des plus grandes découvertes des sciences est la datation, qui permet la réconciliation des sciences exactes et des sciences humaines. De la formation des systèmes solaires à l’apparition de l’homme sur la Terre, nous pouvons dater, et donc ainsi raconter, l’histoire des origines. » - Michel Serres
Si l’homme a pour lubie de vouloir résoudre l’avenir et de prévoir chaque jour les événements pouvant intervenir, on oublie que la détermination des dates par la science n’en est pas moins indispensable.
En effet la définition de la datation réside dans l’acte de relier une date à un événement.
Elle est en particulier indispensable à la police scientifique pour simplifier et conclure des enquêtes. Lors de la découverte d’un individu mort, les principales questions que l’on peut se poser sont « Qui est cette personne ? » puis enfin « Quand est-elle morte ? ».
La médecine légale peut dater grâce à de nombreuses méthodes la mort d’un individu ayant lieu il y a plus ou moins longtemps. Ce sont les techniques de datation d’un cadavre en phase post-mortem précoce et phase post-mortem moyenne. Nous allons principalement développer la phase post-mortem dans notre sujet avec l’utilisation de la température.
L'estimation de l'heure de la mort, aussi connu comme l'intervalle post-mortem (PMI), est d'une importance primordiale pour la police dans leur enquête en arrivant sur les lieux d'une mort