Daniel Arasse naît à Paris le 5 Novembre 1944 à Oran, en Algérie. C’est un historien de l’art, amoureux de l’Italie, qu’il a découvert à l’âge de 13 ans avec ses parents. Dès lors, il devient, selon ses dires, un véritable « italomaniaque » ou « italianophile ».((En 1965, il est reçu premier au concours de l’Ecole Normale Supérieure, puis second à l’agrégation des lettres classiques. Il entame ensuite une thèse sur la Renaissance Italienne à la Sorbonne avec André Chastel. Suite à un incident relaté dans Histoires de peintures, il change de directeur et de sujet. Il travaillera sous Louis Marion à l’Ecole des hautes études en sciences sociales (EHESS)((De 1969 à 1993, il se lance dans l’enseignement de l’histoire de l’art moderne (XVè au XIXè) à la Sorbonne Paris IV pendant deux ans puis à Paris I.(Il est membre de l’Ecole de Rome de 1971 à 1973. C’est lorsqu’il dirige l’Institut Français de Florence de 1982 à 1989 qu’il crée le festival Cinéma France. Les passions de Daniel Arasse sont donc l’écriture des scénarios et le septième art.(En 1993, il est nommé directeur de l’EHESS) puis, en 2003, il dirigera l’exposition Botticelli au musée du Luxembourg (Paris VI).((Il est apprécié du grand public pour la générosité de ses analyses, dans laquelle il se défend de « sur-interpréter » le contenu. En effet, il met en valeur ce qui est visible par tous mais également ce que personne ne peut voir s’il ne suit seulement les discours savant (nous verrons cette thématique dans la partie III).((Il s’intéresse à la technique propre de l’art. Ces essais et articles sont devenus incontournables pour ses élèves d’histoire de l’art mais aussi pour le grand public amateur de culture car ses analyses sont un mélange de simplicité et d’humour.((Il meurt le 14 Décembre 2003 suite à une maladie dégénérative mais il a continué ses activités jusqu’au dernier moment.((Il fut l’une des plus éminentes figure de l’histoire de