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1. Le mouvement du poème deux strophes lyriques, qui se terminent sur une exhortation (envolez-vous), auxquelles font suite quatre strophes à la tonalité guerrière.
Deux premières strophes lumineuses, évoquant la grâce des abeilles ; sonorités joyeuses ("oi") ; impression de paix et d'innocence soulignée par la négation restrictive "ne... que" et le rejet du substantif "parfum" ; impression également renforcée par l'emploi du verbe "donner" qui corrige le verbe "dérober" du vers précédent (et sera repris, dans la troisième strophe par l'adjectif "généreuses"). Des abeilles qui butinent en été et rentrent sous terre à l'heure où d'autres font des coups d'état ("décembre").
Importance, enfin, des couleurs : ambre, miel, merveilles, lys, rosée, lumière. Les abeilles ne sont nommées réellement qu'au vers 11, juste avant l'apostrophe, en fin de vers, dans un mouvement général d'ascension qui trouve sa plénitude dans l'impératif du vers 12.
2. Le champ lexical de la guerre
Première apparition au vers 13 : ruez-vous ; guerrières ; flèches ; tourbillonnez ; puis dans la dernière strophe : percez-le ; aveuglez ; acharnez-vous ; farouches ; qu'il soit chassé. Image d'un véritable assaut, tant physique qu'oratoire (les imprécations). Rapprochement possible avec la malédiction des Érinyes vis-à-vis d'Oreste, d'autant plus que sont nommées les "mouches" (cf. Les Mouches, de Sartre).
Un combat merveilleux, où des abeilles dessinées prennent vie, et où le poète peut directement s'adresser à elles, avant qu'elles n'invectivent directement l'empereur.
3. l'allégorie : un combat entre ombre et lumière
Les abeilles : symbole de la lumière (donc de la pureté, de l'innocence et du droit) : motif des "ailes d'or et flèches de flamme". Une lumière spirituelle et religieuse : allusion à Platon et à la légende selon laquelle des abeilles se seraient posées sur sa bouche, lui insufflant la sagesse. Autre allusion à la Grèce avec la désignation du mont Hymette.