Cubisme orphique
La Tour Eiffel (de Robert Delaunay, 1926).
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La Tour Eiffel, peinte par Robert Delaunay, est une succession de toiles peintes à partir de 1910. L’œuvre ici étudiée a été peinte en 1926, et s’enracine en plein cubisme orphique (Courant artistique nommé par Guillaume Apollinaire en 1912, l'orphisme prend sa source dans le cubisme analytique, reprenant la platitude de l’espace et l’abstraction). Le cubisme orphique tire son nom du poème Orphée d’Apollinaire de 1908, qui traite de poésie pure.
Au travers de ce tableau, Delaunay puise son inspiration dans la lumière elle-même, lui permettant ainsi de briser les objets par la répétition de la lumière.
Dès lors, Delaunay se détache du monochrome. Ecriture d’invention
Mon cœur est pris au piège dans un problème insoluble… Je n’arrive à me résigner à faire un choix n’offrant qu’une seule et unique solution… Pourquoi donc l’alternative !?
Je ne peux me décider, tant je suis tiraillé à prendre parti. Ainsi, je suis donc le malheureux objet des Dieux.
Qu’ai-je donc fais pour mériter cette infâme souffrance ?
En tant que critique d’art, j’aspire à rendre sous forme poétique l’essence même du cubisme orphique au travers de l’œuvre de Robert Delaunay, La Tour Eiffel (1926).
Toutefois je demeure immobile, et le doute subsiste quant au fait de devoir choisir une forme poétique qui conviendra le mieux à cette œuvre artistique.
Mon esprit évoque la ballade et le calligramme. Cependant, lequel des deux semble être le meilleur ? Que m’en semble t-il ? Je ne le sais… Et cependant, je me dois de