Création d'un restaurant diététique
Idéalement, on pourrait imaginer que parallèlement à des activités en déclin, la création d’entreprise permet le développement d’activités nouvelles, et qu’il suffit de créer le plus possible d’entreprises nouvelles, pour qu’apparaissent des soldes positifs d’emplois.
De combien d’interventions publiques et d’articles se situant dans cette pensée simple ne nous a-t-on pas abreuvé? Combien de fois a-t-on comparé nos taux de création et la plus grande facilité de créer son entreprise ailleurs, aux Etats-Unis par exemple, où les entreprises n'ont pas les mêmes conditions d'existence et dont l'économie domine le marché mondial ?
Les données de l’emploi et du chômage et les mesures qui les concernent, font l’objet de bases de données gigantesques, avec un raffinement tel dans les détails, qu’il conduit à la noyade bien des analyses. Combien d’institutions, de chercheurs et de bureaux d’étude, ont travaillé sur ces questions? Combien d’études, combien d’études utilisables, combien d’études lues?
A côté de ces monceaux de données statistiques triturées, peu d’études sur les conditions de marché permettant la création d’entreprises et d’emplois, combien de formations sur la façon d’identifier les marchés montants, de cajoler dans le bon sens les marchés émergents, voire de susciter des