L'inflation est une baisse durable de la valeur de la monnaie[1],[2], qui se traduit par une hausse globale du niveau général des prix. On l'évalue à partir des variations des prix à la consommation des biens et services, mesurée à qualité égale. L’inflation des prix reste un phénomène à propos duquel les économistes n'ont que peu de consensus : il y a débats sur ses conséquences, sur ses causes, ainsi que sur les objectifs et les moyens de les atteindre d’où plusieurs explications monétaire d’inflation dont on peut citer : ❖ La théorie quantitative : En 1911, Irving Fisher va être le premier économiste à modéliser mathématiquement l'inflation, L'équation de Fisher pose l'égalité entre la masse monétaire (M) multipliée par sa vitesse de circulation (V) et la masse des paiements correspondant au volume des transactions (T) effectué à un niveau de prix (P). C'est l'équation devenue fameuse en économie: MV = PT. Autrement dit, si la masse des paiements (PT) est égale à 100 et que la même pièce serve à effectuer deux échanges dans la journée (V = 2), il faudra une masse monétaire (M) de 50. Or, les monétaristes considèrent, d'une part, que la vitesse de circulation (V) est stable puisqu'elle dépend de variables psychosociologiques ou d'habitudes de paiement et d'autre part que, dans une économie qui utilise ses capacités de production à 100 %, le volume de production (T) est donné. Ainsi, toute augmentation de la masse monétaire (M) se traduit directement par une augmentation du niveau des prix (P) qui n'est autre qu'un indicateur d'inflation. D’autre part Alfred Marshall étant économiste classique de l'université de Cambridge va créer l'équation de Cambridge. Elle traduit une fonction de demande de monnaie .Elle va établir un lien entre la quantité de monnaie demandée Md pour motif de transaction et le Produit intérieur brut Y. Soit, en notant P l’indice de prix agrégé du PIB et V la vitesse de circulation de la monnaie, dite ici vitesse-revenu (c’est le