Croissance
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Source : Le Monde.fr le 13 octobre 2012
Les Echos le 19 octobre 2012.
La supervision bancaire a été l’objectif central du sommet européen des 18 et 19 octobre, la France et l’Allemagne ont eu un rôle clef dans cette initiative mais il apparait que ces deux pays étaient en désaccord sur certains points. . Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a fait valoir que la date de 2013 était intenable et qu’un contrôle européen de tous les établissements bancaires ne pouvait être envisagé. Pour lui, seules les principales banques, dites systémiques, doivent dépendre de la BCE, soit seulement 10% des banques allemandes, mais 100% des françaises.
A l’issu de la nuit du 18 il apparait que les dirigeants européens ont su trouver un terrain d’entente, la une de « libération » titrait « un vigile pour les banques de l’UE ». il apparait que la BCE s’est vu confié le rôle de superviseur bancaire de toutes les banques (1er point de désaccord) et assumerait son rôle à partir du 1er janvier 2013 (2ème point de désaccord). Il faut comprendre en quoi cela est important, il s’agit de confier à une autorité supranationale indépendante le contrôle de toutes les banques de la zone euro. Une fois la supervision en place la BCE créera un conseil des superviseurs nationaux qui prendra l’ensemble des décisions exécutives applicable au dix sept pays de la zone euro. Il est a été également décider que l’intervention éventuelle du Mécanisme Européen de Stabilité ne sera possible qu’une fois que la supervision bancaire sera en place.
Je pense que cela est un point déterminant de l’actualité d’octobre