INTRODUCTION «croissance économique» et «bien être social »sont deux concepts fondamentaux de l’économie dont la maitrise parfaite par les décideurs politiques, les acteurs publiques et privés de l’économie permettrait de réaliser un équilibre nécessaire et obligatoire à l’évolution et au développement de nos états africain qui croupissent toujours sous le poids des difficultés économiques et sociales malgré les diverses réformes structurelles que les institutions de Breton Wood (FMI et Banque mondiale) ont proposées à travers le PAS (Programme d’ajustement structurel).En effet, la croissance économique et le bien être sont deux thèmes qui sortent souvent dans les discours ,discussions, projets et programmes des décideurs, responsables politiques, prétendants aux fauteuils présidentiels dans nos état africains. Tout le monde parle de la reprise économique et de l’amélioration des conditions de vie des populations de nos villes et campagnes. Certains pensent même que la révolution agraire (thème de campagne du candidat YAYI Boni en 2006 au Bénin qui prônait l’émergence dont l’un des piliers fondamentaux était la révolution agraire ) est la clé de sortie qui nous permettra de connaitre la croissance économique afin de mettre fin aux difficultés sociales comme la famine, la faim, la sous-alimentation, la malnutrition, l’analphabétisme…etc. Car pour ces décideurs la croissance permet de dégager les ressources nécessaires pour les grands travaux de l’Etat à savoir : les infrastructures et aménagements, l’éducation, la santé, les recrutements massifs … bref pour résoudre les problèmes sociaux dont sont victimes les populations. Il semble ainsi aller de soi qu’un haut niveau de croissance économique est souhaitable. Pourtant dès 1972, dans un rapport intitulé « Halte à la croissance ? », certains experts dits du « club de Rome » ont contesté l’idée que la croissance économique améliorerait le bien-être, notamment à long terme. Les interrogations actuelles sur le