Croissance verte
La perception quotidienne fait que le green business soit, au pire une contrainte, au mieux un prétexte. Prétexte à communiquer, prétexte à innover, prétexte à améliorer son image dans le cadre de la communauté à laquelle on est associés
Les balbutiements actuels de certaines pratiques, peuvent faire croire à une absence manifeste de volonté politique ou de celle des acteurs économiques mais force est de constater que le débat sur l’environnement et du développement durable dans notre pays a, au moins, un mérite: permettre de comprendre que la prise en compte de la dimension environnementale n’est pas une contrainte insurmontable mais surtout une opportunité d’associer maîtrise des ressources disponibles et des processus industriels à une performance économique durable.
Le propre des technologies vertes est de permettre une économie des ressources, et d’ériger le “faire plus avec moins” en principe capital. En ce sens, il incarne une démarche managériale rêvée combinant réduction des coûts et/ou utilisation de ressources largement disponibles. Utiliser moins d’énergie et mois de matières premières suppose, directement, une baisse des charges d’exploitation, et donc, une performance financière accrue.
Dans un contexte économique où les politiques sectorielles sont toutes réfléchies à l’horizon de la