Criton de Socrate
Criton, l’œuvre de Platon, est la suite de son autre œuvre nommé L’Apologie de Socrate dans laquelle Socrate lui-même est accusé, lors de son procès, de s’intéresser au ciel et à la nature et donc de remettre en question les dieux. Ces propos et ses actes lui vaudront de gagner l’inimité des accusateurs et donc alors sa condamnation à mort à la suite de son procès. Cette condamnation amena la volonté de la part de Criton de le faire évader de sa prison, c’est alors ici que commence l’œuvre Criton. S’en suit un dialogue dans lequel Criton tente en vain de convaincre Socrate de s’enfuir et où Socrate lui explique pourquoi serait-il plus juste de ne pas le faire. Les dires de Criton disant que l’opinion publique importe amène Socrate à lui faire comprendre qu’il ne faut absolument pas en faire cas. C’est donc pour cela qu’on se demandera si l’opinion des gens est-elle de valeur ? A-t-elle des conséquences néfastes qui contribueraient à nous faire du mal ?
Par définition, l’opinion relève d’une pensée non réfléchie, non justifiée, non raisonnée qui se fonde sur l’émotion. Elle n’a pas de valeur réelle puisqu’elle ne repose que sur des pensées et des suppositions qui peuvent à tout moment être remis en cause et se changer au fil du temps, tandis alors que le savoir et la connaissance restera toujours véridique puisqu’elle relève de la vérité. Socrate dit alors que ce n’est pas l’opinion publique dont il faut faire cas, mais des « meilleurs ». En d’autres termes, des savants qui eux ont la connaissance réelles des faits et non une opinion partielle qui ne résulte pas d’une vérité mais d’une pensée.
Criton réplique alors que l’opinion publique importe puisque selon lui, elle a réussi à l’amener au pire, c'est-à-dire la condamnation à mort. Il affirme aussi que l’opinion des gens peut résulter à faire du mal, comme ce fut le cas, d’après Criton, de Socrate. Mais d’une part, comme l’expliquera par la suite Socrate, la seule chose