critiques littéraires 99f et l'écrivain de la famille
Un roman autobiographique rempli de sentiments…
Ce livre raconte l’histoire d’un enfant, Edouard considéré comme un prodige par ses parents pour avoir écrit un poème de trois tristes rimes, à quatre ans. Mais les années s’enchainent et Edouard assiste à la décomposition de sa famille. Il écrit mais Edouard manque de talent sauf dans la publicité où il trouvera sa place. Edouard vit dans la déception et l’écœurement de soi-même et d’échec en échec il se construira. Alors lorsque sa mère se dégrade, son père disparait, et son frère-oiseau meurt, il écrit…
Premièrement, lorsque j'ai commencé ce livre j'ai été déçue. Le style ne me plaisait pas et je m’ennuyais. Et puis, peu à peu le livre a su m’apprivoiser et certains passages m’ont marquée et interpellée comme : « Quand on est très petit, la longueur des bras permet juste d'atteindre le cœur de ceux qui nous embrassent. Quand on est grand, de les maintenir à distance», ou « Papa, est-ce qu'on choisit sa vie ou est-ce que c'est elle qui choisit ? Réponds-moi, c'est important ». C’est un roman touchant et plein d’amour, l’auteur a le don de décrire les choses dures de la vie avec humour et avec distance. Il aborde des sujets sérieux de manière inhabituelle comme la séparation, la vieillesse, le couple, le sida, le handicap, la déchéance physique. Ce roman est certainement autobiographique, l’écriture est néanmoins très imagée et l’auteur fait beaucoup trop de références à mon goût. Parfois on peut se laisser déborder par son excès de sentiments mais l’auteur échappe tout de même à la corruption, malgré le manque d’amour et la solitude. En outre, il passe par toutes les étapes de la vie et on peut s’identifier facilement avec une partie sur l’enfance et ses questionnements, ses peurs, ses parents, la déception de ceux qu’on aime, les choix et leurs conséquences.
Je retrouve aussi beaucoup de similitudes avec le roman 99 francs avec les pages dédiées à l’exhibition de sa Mercedes, son