Critique sur kiss and cry
Kiss and cry est une pièce adressée aux jeunes comme aux plus âgées qui emmène dans un univers magique et infantile. Les idées du cinéaste Jaco Van Dormael, de la chorégraphe Michèle Anne De Mey, de l'écrivain Thomas Gunzig et bien d’autres encore ont étés rassemblées pour donner au final une magnifique danse de doigts. En plus de les voir s’agiter dans des décors miniatures, ils sont filmés et représentés sur un écran. Ces doigts se transforment en de véritables personnages et nous entraîne dans une histoire qui nous est racontées par une voix off. Celle-ci raconte les amours d’une vieille dame, Giselle… J’ai adoré l’idée d’utiliser de simples doigts pour représenter de réelles personnes remplies de sentiments et d’émotions. A chaque minute de la pièce, les doigts nous transportent dans un nouvel univers. Une fois dans un train qui roule, une autre dans des montagnes de sable, à la plage ou encore dans de petites maisons miniatures où se trouvent de petites figurines que la pièce rend vivantes. Les décors sont extrêmement minutieux et tous aussi réels et beau les uns que les autres. Les passages d’une scène à l’autre avec les multiples caméras sont vraiment épatants. Les jeux de lumières étaient sont toujours très subtils et rendent les mouvements des doigts et des corps des comédiens encore plus sensibles et vrais. La musique est très bien choisie, elle renforce les paroles et les rendent magiques. Lorsque les doigts dansent, on a vraiment l’impression d’avoir de vraies chorégraphies dansées par des corps entiers. Quant à l’histoire, elle est simple mais si bien représentée par ces petits doigts qu’elle en devient attrayante et touchante. Elle rappelle des souvenirs lointains de notre mémoire qu’on oublie dans un coin de notre cerveau comme Giselle qui les enferme dans ses boites. Et étant si bien narrée par cette voix d’homme émouvante, on ne peut que l’écouter. J’ai aimé regarder l’écran tout autant que les comédiens en