Critique "le noyé le plus beau du monde" de gabriel josé marquez
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Un noyé exceptionnel. | Parfois il suffit d'entrevoir le malheur d'un autre pour ouvrir les yeux sur le sien... | Un noyé échoué sur la plage d'une péninsule colombienne _tel que Gabriel Garcia Marquez a l'habitude de les peindre_ et des enfants qui s'amusent avec, ainsi est le début que l'auteur a choisi pour commencer sa nouvelle, sur un ton humoristique et léger, d'un langage riche et fluide. Personne ne manquait dans cette communauté que « sept canots permettaient d'embarquer » et seul persistait le mystère de ce noyé aux dimensions et à la beauté pour le moins remarquables qui saura toucher les femmes, étonner les hommes. « Esteban », le couronné, tel doit être le prénom de cet homme exceptionnel d'après les femmes, puis les hommes. La solitude, l'isolement, tant de choses qu'Esteban a du vivre dû son gabarit exceptionnel, tant de choses que s'imaginaient les femmes à son siège, allant jusqu'à répudier leur propres maris face à ce noyé exceptionnel, face à toutes les choses qu'il aurait su accomplir en une journée. Gabriel Garcia Marquez, alias « Gabo », signe cette nouvelle dans le genre réalisme magique (qui constitue à insérer des éléments, des événements surnaturels dans « des situations se rattachant à un cadre historique et géographique avéré » cf. Wikipedia). Le noyé, de part son origine inconnue et le mystère qui l'entoure, est cet élément surnaturel et d'autre part le réalisme du village, passant par les thèmes comme la mort, l'isolement , la solitude (thème d'ailleurs souvent utilisé par l'auteur) et plus implicitement le changement que peut apporter la rencontre d'une personne hors du commun. Chose particulière est le fait que le narrateur (l'auteur?) prend position à un moment : | Source : http://a10.idata.over-blog.com/ | « Si on leur avait dit : Sir Walter Raleigh, peut-être qu'eux, même eux, auraient été impressionnés par son accent yankee, son perroquet sur l'épaule, son arquebuse pour tuer des cannibales, mais