Critique La Vie Est Belle 2
512 mots
3 pages
En 1938, Guido (Roberto Benigni), un jeune juif plein de vie et de gaieté, quitte sa Toscane natale pour la ville où il rêve d’ouvrir une librairie. La lourdeur de l’administration fasciste l’amène dans un premier temps à accepter un emploi de serveur au Grand Hôtel. Alors que gronde au loin la menace de l’antisémitisme, Guido tombe amoureux de Dora (Nicoletta Braschi), une jeune institutrice, destinée à épouser un fonctionnaire fasciste, arrogant et sans intérêt. L’imagination de Guido, sa liberté, sa joie de vivre, sa fantaisie et sa poésie enchantent Dora qui finit par l’épouser. Quelques années plus tard, les lois raciales entrent en vigueur et le couple et leur fils Giosué (Giorgio Cantarini), âgé de cinq ans sont déportés vers un camp de concentration. Guido n’a qu’une seule idée en tête : les aider à tenir et, surtout, cacher la vérité à son fils. Pour ce faire, il invente le jeu de la survie dont les très méchants, les soldats allemands, sont chargés de faire respecter les règles, à la fin duquel on peut gagner un véritable char d’assaut !
Dans cette histoire, on trouve deux parties. Dans la première, le réalisateur pose sa toile de fond, le fascisme qu’il tourne en ridicule, et raconte l’histoire d’amour de Guido avec Dora sous la forme d’un conte de fées. Dans la deuxième partie, il met en place le jeu dans le camp de concentration.
Roberto Benigni, qui est l’interprète principal mais aussi le réalisateur et le scénariste, montre dans ce film un immense talent de cinéaste. Il joue son rôle avec beaucoup de justesse. Il est parfois drôle, parfois tragique. Il traite avec délicatesse un sujet extrêmement sensible : la shoah. Quant aux dialogues, ils sont écrits avec beaucoup de finesse. La musique de Nicola Piovani est également très présente dans cette fable et peut être divisée en 3 thèmes : la musique principale du film, celle jouée lors des scènes d’amour et celle de la mort.
Dans cette comédie dramatique qui se déroule pendant