Crise hydrique en méditerranée (fiche de lecture)
Pauvreté et crise hydrique en méditerranée
L’eau potable qui sort de nos robinets nous semble, pour nous Européens, une chose normale. Nous n’employons certainement pas le terme « crise » pour parler de crise hydrique. C’est pourtant le cas dans de nombreux pays et particulièrement ici dans les pays Sud Méditerranéens. Le problème de l’eau dans ces pays est la cause de plusieurs autres problèmes (économiques et sociaux).
Ainsi la corrélation entre l’eau et le développement est évidente à la lecture de cet article. Un tiers des pays Méditerranéen (soit 8 pays sur 24) n’ont pas la dotation minimale en eau. Comment arrive t-on aujourd’hui à des situations où l’accès à l’eau est inégal ou inexistant dans des zones de la méditerranée ? Pourquoi parle t-on de crise hydrique dans ces zones, alors qu’à quelques centaines de kilomètres, sur la rive Nord, ce sujet est anodin?
E. Ferragina et D. Quagliarotti tente ainsi de nous exposer le problème, et mettent notamment en avant les liens entre la pauvreté et l’accès limité à l’eau. Il s’agit, en effet, d’une partie de leur œuvre (pages 181 à 200), que nous propose Armand Colin dans Revue Tiers Monde n° 203 datant de 2010.
DESCRIPTION DU DOCUMENT
Les auteurs divisent leur texte en 2 grandes parties. Ils nous présenterons tout d’abord les disparités entre les deux rives de la Méditerranée notamment en terme de dotations. Il faut savoir que les différences peuvent entre énormes selon les pays ; ainsi la France détient près de 40 fois les ressources hydriques renouvelables de la Tunisie, et 50 fois celle du Liban. En seconde partie sera proposé une analyse sur la tarification et sur la privatisation ou non du service hydrique. Le rôle des Etats est mis en avant ainsi