crise des subprimes en espagne
Comment est survenue cette fameuse crise des dettes souveraines ? Vous vous en souvenez, ou bien faut-il d’un seul coup refaire l’histoire et répéter en cœur avec les chefs d’États européens que « nous dépensons trop », comme si, d’un coup d’un seul, les États de la zone euro s’étaient tous mis à jeter l’argent par les fenêtres ? Des gouvernements de droite pour la plupart, qui prétendent en permanence qu’ils sont « contre les dépenses publiques ». Mais qui se contredisent en exprimant, comme ça a été le cas au pays des TGV, que « la dette est causée par la crise, mais que les dépenses de l’État sont trop importantes, et qu’il faut les baisser ». Il faudrait savoir : soit c’est la crise, soit c’est la gestion des dépenses publiques. Ou les… deux ? Trop de cadeaux fiscaux cumulés à des effets « de crise » ? Ou une crise financière et bancaire soigneusement camouflée ?
Qu’est-ce que la « crise » en fin de compte ? Est-elle la même pour tous, avec les mêmes causes, les mêmes effets ? Pourquoi le chômage est-il monté à plus de 24 % en Espagne et « plafonne » à 10 % en France ? Parce que super Nicolas a fait un « job formidable » ? Et en Irlande ? Au Portugal ? En Italie ? En Grèce ? Et puis cette dépense, pourquoi a-t-elle autant explosé ? En investissant dans les services publics ? En injectant de l’argent frais dans la relance économique ? Non. C’est dingue quand même : on « dépense » de plus en plus (on creuse la dette quoi), et derrière