Crise de confiance entre citoyens et partis politiques
Objectif : Pourquoi peut-on parler d’une crise de confiance entre les citoyens et les partis politiques ?
1 :
France
Élection | Année | Taux d’abstention | Présidentielle | 1988 | 17,9 % | | 1995 | 20,5 % | | 2002 | 24,3 % | Législatives | 1993 | 30,7 % | | 1997 | 31,5 % | | 2002 | 37,6 % | Régionales | 1992 | 31,2 % | | 1998 | 41,9 % | Aujourd’hui, on assiste à un phénomène croissant de non-participation électorale : le phénomène dit d’abstentionnisme électoral.
En 2004, l'UMP n'aurait compté qu'entre 115.000 et 150.000 adhérents. Aujourd'hui, ils sont près de 340.000.
En 2006, le PS comptait 130.000 adhérents. Aujourd'hui, ils ne seraient plus que 160.000 à 180.000. PCF, environ 140.000
FN 75.000
UDF 35.000
Les partis politiques ont souvent une mauvaise image dans l’opinion publique mais ils continuent à jouer un rôle majeur dans le système politique.
Allemagne :
Le premier chiffre essentiel des élections législatives en Allemagne est la très faible participation électorale à l'aune de l'histoire politique de la RFA: 72%. Les abstentionnistes sont le premier parti d'Allemagne, puisque Madame Merkel n'a obtenu que 24% du corps électoral.
Die Linke : 78046 Sozialdemokratische Partei Deutschlands : 539861 Freie Demokratische Partei 67000.
2 :
« En février, 61% des Français déclarent ne faire confiance ni à la gauche ni à la droite pour gouverner le pays. Les quatre vagues d’enquête du Baromètre politique français (BPF), réalisées entre avril 2006 et février 2007, montrent qu’il s’agit là d’un phénomène structurel puisque ce pourcentage se situe, depuis un an, entre 60% et 70%. A deux mois du premier tour de l’élection présidentielle, il ne se trouve que 17% des Français pour déclarer leur confiance dans la gauche pour gouverner le pays et, à peine plus, 21% exactement, pour déclarer leur confiance dans la droite. »
Ces résultats sont préoccupants car