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Un fichier en carte perforée
Extrait d'un programme écrit en BASIC
Copie papier d'un code source des années 1970, imprimé sur du papier continu, dédié aux fichiers textes.
La notion de fichier texte a évolué avec l'histoire de l'informatique.
Le mot fichier ( "file" en anglais) a été utilisé publiquement dans le contexte d'un enregistrement informatique déjà en février 1950. Une publicité de la radio Radio Corporation of America de Popular Science Magazine1 décrivant une nouvelle "mémoire" à tube à vide qu'elle avait développée, expliquait :
"...the results of countless computations can be kept "on file" and taken out again. Such a "file" now exists in a "memory" tube developed at RCA Laboratories. Electronically it retains figures fed into calculating machines, holds them in storage while it memorizes new ones - speeds intelligent solutions through mazes of mathematics."
En 1952 un fichier (ou "file") était utilisé pour désigner l'information enregistrée sur une carte perforée.
Or il se trouve que les cartes perforées partageaient certaines propriétés:
Chaque carte représentait une ligne de 80 colonnes (en général)
Les programmes (code source) étaient écrits en assemblant des lignes de textes
Les cartes perforées qui ne contenaient pas de texte étaient donc déjà différentes.
En 1971, le RFC 265 indique qu'un fichier peut être ASCII, cœur d'exécutable, ou autre. Il mentionne notamment l'EBCDIC.
En juillet 1972, le RFC 354, discutant des échanges de texte par le protocole réseau NVT-ASCIIN 4FTP, indique que les fichiers textes sont enregistrés de manières différentes selon les systèmes:
Le PDP-10 enregistre le NVT-ASCII en 7-bits justifiés à gauche dans des mots de 36 bits;
Le 360's enregistre le texte avec un codage EBCDIC 8-bit;
Multics enregistre le texte avec quatre caractère de neuf bits dans des mots de 36 bits;
Il indique donc que pour le bon transfert des textes, il est nécessaire que les deux parties