Coño
Je t’écris pour te raconter comment je vais, les nouvelles dans la famille. Depuis que tu es aussi loin je ne sais pas comment tu vas. J’aimerais te visiter dans le futur mais je pense que mon économie ne me le permettra jamais. Un voyage pour visiter l’Egypte, et surtout pour te visiter toi.
Ces deux dernières années ont été très dures, Odile, la mère de Jean est morte il-y a moins d’un mois. Nous sommes très tristes. Elle était très malade quand cela passa. Quand Charles est mort, Odile rentra en une dépression très profonde. Elle n’accepta pas que son mari était mort, elle voulait qu’il revienne. Elle ne mangeait rien, restait tous les jours dans son lit, elle se créa une petite bulle, son monde, où elle n’avait aucune préoccupation ni aucun malheur. Toutes ses amies se préoccupèrent et allèrent la voir mais elle ne les laissa pas rentrer dans sa maison. Elle n’avait plus d’amies, ni de mari, seulement elle lui restait son fils, mais et ses petits fils. On allait la voir une fois par semaine. Peut à peu elle se trouva très faible, à cause de ne rien manger. Cette femme belle il y a longtemps devint laide, presque anorexique. Avant que son mari fut mort elle était tout le temps joyeuse, joviale. Elle était blonde, belle, haute. Elle aurait pu être mannequin si elle l’aurait voulut, le rêve de tout homme. Mentalement elle se rappelait de tout, voyait les choses à un kilomètre de distance. Elle était très intelligente mais Charles ne la laissa pas travailler comme administrative. Maintenant elle semblait plus vielle que son âge, elle avait les cheveux gris, était toujours m´contente, avait une voix grave et rude, elle ne se rappelait ni du prénom de son fils et même pas de sa date de naissance. Elle ne se rappelait pas que son mari était mort. Mais le pire fut qu’elle confondait Jean avec Charles. Je ne sais pas si c’était à cause qu’ils étaient semblables physiquement. On détermina qu’elle avait Alzheimer, une maladie qui ne permettait de garder