L'automobile prédomine dans les zones à faible densité. Son usage individualiste est aujourd'hui concurrencé par de nouvelles pratiques. Elle occupe une grande place en France, surtout dans les zones rurales et périurbaines qui rassemblent 40% de la population française. Mais ces territoires n'affichent néanmoins qu'une faible densité de transports en commun. Ainsi, la voiture s'identifie comme le moyen de transport dominant. Les déplacements quotidiens ont augmenté dans ces zones-là et font rouler plus de 20 millions de voitures chaque jour, et deviennent donc une source de pollution importante. De plus, cette partie de la population est celle qui va le plus augmenter d'ici les années à venir. La voiture coûte plus cher que les transports en commun. Sur le budget des familles, ces coûts représentent en moyenne 13% du budget total. Plus on utilise la voiture, plus on a besoin de carburant. Et le prix des carburants ne fait qu'augmenter et va causer à termes des situations d'isolement pour les plus fragiles ainsi que la réduction de la l'attractivité de ces territoires isolés.
Nous allons donc voir qu'elles sont les causes de cette situation et les solutions qui sont envisagées.

Il existe plusieurs causes à cette situation. L'une d'elle réside dans le modèle urbanistique dominant depuis plusieurs années, l'étalement urbain. Il pousse les citadins hors du centre des agglomérations et donc il cause des trajets quotidiens de plus en plus longs et nombreux pour le travail ou pour faire les courses. Mais on peut prendre ce même problème dans le sens contraire. C'est à dire que c'est parce que s'est développé un système automobile que l'étalement urbain a été possible. Et ce système comprend tout un ensemble de composants avec une production industrielle et une consommation de masse, des services associés (crédits, assurances...), des infrastructures adaptées (routes...), soit une vaste économie qui mobilise de grands intérêts.
Il existe également des solutions