Cours - terminale l - philosophie - texte - le désir , commentaire de kojève
Kojève constate d’abord qu’il y a plusieurs façons pour un sujet d’être en rapport avec un objet ( objet en sens large ). Tout d’abord , la contemplation. Dans ce cas là , elle se perd , elle s’oublie. C’est un rapport presque passif. C’est un désir qui va me refaire penser à moi , c’est un désir qui me ramène à ma conscience. D’un sens , il nous enferme en nous .
C’est un désir de type animal. Mais ce désir animal ne nous constitue pas en tant que conscience. Les désirs de type animal sont nécessaire mais pas suffisants pour faire de nous des humains. C’est le désir humain qui nous constitue comme conscience , c’est un désir anthropogène. Dans ce dernier il n’ y a pas que l’idée de l’humain , ce terme signifie littéralement qui rend humain. Ce désir est ce qui rend humain. Ce désir anthropogène est le désir qui porte sur un autre désir. Le sentiment amoureux est proprement humain. Cela nous montre que le désir nous met sur la voie de l’humanité , c’est par lui que le conscience aboutit à la saisie d’elle-même et que l’homme se pose véritablement en tant qu’homme.
Pour Hegel , le désir est production / producteur humain. La conscience de soi se construit par autrui , la conscience de soi n’est pas innée. Le propre de l’homme n’est pas ce qui est inné ou naturel , c’est ce qui caractérise