Bien que l'eau recouvre 72% de sa surface, 97% de cette eau est de l'eau salée. Sur les 3% d'eau douce qu'il reste, on estime que sa quasi totalité est inaccessible ou inexploitable (couvertures neigueses, eaux souterraines, glaciers...). Notre Terre est en réalité une fausse bleue. L'eau douce est en plus de cela répartie de manière très inégale entre régions du monde. Et bien que dans l'absolue l'eau douce présente devrait être suffisante pour couvrir les besoin de la popuation le manque d'eau est l'un des problèmes majeurs de certaines régions du globe.

De 1900 à 1995, on estime que la consommation d'eau mondiale aurait été multipliée par 6, alors que la population n'a que triplé, nous savons également que depuis 1950, la consommation d'eau augmente considérablement, elle double tout les 20 ans.
La croissance démographique et l'évolution des activités humaines expliquent ce phénomène et nous contraignent à puiser dans les ressources.
Quand les agriculteurs, urbain et industriels se disputent une eau déjà rare, des conflits d'usages surviennent. Des tensions entre Etats naissent également entre les Etats qui ont en commun des eaux d'un fleuve ou qui partagent une même nappe aquifère.
L'eau est donc une ressource à partager entre états et à répartir selon les activités.

Pour maîtriser cette précieuse ressource, les hommes multiplient les aménagements. La maîtrise de l'eau est un problème très ancien puisqu'il remonte à des siècles avJC. Les techniques de maîtrise de l'eau sont apparues là où elle était rare (mésopotamie), ou des aménagements sont nés : noria, barrages, captages dans les nappes phréatiques.
Ces techniques existent toujours mais ont été modernisées. Les transferts d'eau, usines de dessalement et barrages nécessitent cependant un investissement financier considérable que ne peuvent se permettre tous les pays qui en ont besoin. Ainsi, en plus des climats différents qui font que l'eau n'est pas équitablement répartie, un enjeu financier