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L’ouverture des économies a permis une forte progression des échanges internationaux, notamment depuis la Seconde Guerre mondiale, même si tous les pays et les secteurs d’activité ne se sont pas ouverts au commerce international avec le même degré.
Ces échanges conduisent à des paiements internationaux, c’est-à-dire à des règlements en monnaie étrangère. En fonction de l’évolution des cours des monnaies, les agents économiques sont amenés à faire des arbitrages pour optimiser leurs opérations économiques.
Le développement des échanges internationaux est fondé sur un ensemble théorique qui s’est développé à partir de la fin du XVIIIe siècle, montrant les raisons et l’intérêt de la spécialisation de la production des nations puis la nouvelle répartition des activités au niveau mondial.
Partie I : Le phénomène d'ouverture des économies
I. La mesure des échanges de biens et de services
A. Le compte des transactions courantes
Le compte des transactions courantes est un compte qui retrace l’ensemble des échanges entre la
France et le reste du monde. Il se décompose en quatre postes :
– les opérations sur biens (donnant lieu à l’établissement de la balance commerciale) ;
– les opérations sur services ;
– les revenus des facteurs de production (salaires, dividendes, intérêts, etc.) ;
– les transferts courants (contributions aux ressources des budgets communautaires, dons, etc.).
Au crédit du compte des transactions courantes sont enregistrés les exportations de biens et de services ainsi que les revenus et les transferts courants reçus de l’étranger.
Au débit de ce compte sont enregistrés les importations de biens et de services ainsi que les échanges de services, des revenus et transferts courants.
Le solde de la balance des transactions courantes (crédit – débit) est excédentaire lorsque les exportations de biens et de services ainsi que les revenus et les transferts courants reçus de