Cours de psychologie émotions
Définitions de l’ « émotion »
C’est un état affectif associé à des sensations de plaisir, de déplaisir ou encore à des sensations liées à la tonalité agréable, désagréable.
C’est un état affectif multidimensionnel qui s’accompagne de manifestations physiologiques, cognitives, expressives et subjectives.
La racine étymologique du mot « émotion » est « MOTERE », du verbe latin
« bouger », avec le suffixe « E » qui signifie « de », suggérant que dans chaque émotion il y ait une action → l’émotion est un mouvement.
Les principales théories des émotions
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Les théories périphériques et centrales des émotions
Les théories néo-darwiniennes
Les théories cognitivo-physiologiques
Les théories de l’évaluation et les théories schématiques
La théorie d’Averill : un point de vue du constructivisme social.
A. Les théories périphériques et centrales des émotions
Elles considèrent le rôle de l’activation physiologique dans le déclenchement du processus émotionnel.
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Les théories périphériques de James (1884) et Lange (1885)
La théorie centrale de Cannon (1927)
1. Les théories périphériques de James et Lange
Les changements périphériques suivent directement la perception du stimulus, et c’est la perception de ces changements périphériques qui constitue l’émotion.
Un stimulus → des réponses physiologiques → la sensation de ces changements périphériques = émotion.
Exemple : à la vue d’un ours, nous commençons à courir, puis nous percevons les changements physiologiques inhérents à la course, alors seulement nous ressentons un sentiment de peur (émotion).
Le désaccord le plus important entre les deux théories concerne le problème de l’existence ou non d’un centre émotionnel spécifique.
- James : l’émotion est déterminée par les centres moteurs et sensoriels
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Lange : l’émotion est déterminée par un centre spécifique du cerveau, le
« centre vasomoteur ».
2. La théorie centrale des émotions de Cannon
Cannon