Les différentes fonctions :
A – La fonction économique 1. Environnement économique :
Le marché biologique est le seul marché qui n'est pas ou peu touché par la crise économique aujourd'hui. Effectivement, dans un contexte de chômage croissant, l'agriculture biologique présente des atouts certains. Ce type d'agriculture nécessite 20 à 30% plus de main d'oeuvre supplémentaire par rapport à l'agriculture conventionnelle, ce qui constitue une source d'emplois.
De plus, le positionnement qualitatif de l'agriculture biologique permet à certaines exploitations biologiques de petite taille, qui risqueraient de disparaître face à de plus grandes exploitations conventionnelles, de se maintenir sur le marché grâce à leur qualification. 2. Environnement Socio-culturel :
Aujourd'hui, de plus en plus de personnes prennent conscience de la dégradation de leur environnement. Et, afin d'essayer d'améliorer les conditions de vie, ou du moins de ne pas les détériorer d'avantages, pour préserver celles des générations à venir, ont décidés de se mettre à une alimentation BIO.
En 2009, 46% des français ont consommés au moins un produit BIO, au moins une fois par mois, contre 44% en 2008. Estimant que ce sont des produits ayant un rapport qualité/prix différent des produits normaux, 4 français sur 10 trouvent juste de payer plus chers. Ce qui paraît normal lorsque l'on sait par exemple que le respect de l'environnement et des cycles naturels conduisent à des rendements de production plus modeste, ou encore, que les productions BIO nécessite une main d'oeuvre plus importante.

3. Environnement politico-réglementaire
Les magasins distribuant des marques issues d'Agriculture Biologique doivent respecter un certain nombre de normes afin d'insérer le logo AB par exemple, sur ceux-ci. En effet, ce logo n'est attribué que lorsque : * un aliment est composé d'au moins 95% d'ingrédients issus du mode de production biologique, mettant en oeuvre des pratiques agronomiques et