Courbe de phillips et effet dinflation.
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Définitions
Inflation et déflation (3)
Inflation et déflation (3)
Inflation et déflation La Courbe de Phillips et les effets de l’inflation
L'analyse de l'inflation est l'objet d'un débat essentiel autour de la courbe de Philips.
Cependant, la relation inflation-chômage doit être stable pour servir d'instrument de politique économique. Or cette relation va se dégrader avec l'apparition de la stagflation au milieu des années soixante dix.
II.
La critique monétariste de la courbe de Philips
I. L'analyse keynesienne de la relation inflation, salaire, chômage
Dans la théorie de Keynes, l'analyse de l'inflation est peu développée. La courbe de Philips va permettre aux keynésiens de la développer davantage. En 1958, l'économiste néozélandais Philips met en évidence une courbe retraçant la relation entre la progression le taux de salaire nominal et le taux de chômage, en Grande-Bretagne entre 1861 et 1957. Cette courbe montre que lorsque le chômage est faible les hausses de salaire sont importantes. Quand le chômage est important, les salaires augmentent peu. On observe une rigidité à la baisse des salaires. Cependant, la pression du chômage sur le marché du travail est parfois telle que les salariés acceptent même des baisses de salaire. Il existe un point sur la courbe qui correspond à une inflation nulle. C'est le NAWRU (non accelerating wage rate unemployement, le taux de chômage pour lequel le taux de salaire est stable).
Friedman, chef de file des monétaristes, reconnaît que la politique monétaire expansive est efficace à court terme car les agents économiques sont victimes de leurs anticipations adaptatives. Ils n'anticipent pas la croissance accélérée de la masse monétaire. Ils sont victimes d'illusion monétaire à court terme. La courbe de Philips est valable à court terme. Mais dès qu'ils constatent que l'inflation est supérieure à celle qu'ils ont anticipé, ils