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De son nom complet David Léon Mandessi Diop, il est né le 9 juillet 1927 à Bordeaux, d'un père sénégalais et d'une mère camerounaise. Alors qu'il est âgé de huit ans, son père décède et David est élevé aux côtés de ses cinq frères et sœurs par sa mère Maria Diop[1].
David vit une partie de son enfance dans les hôpitaux en France (à cause de sa santé fragile) et notamment pendant la période d'occupation et de guerre. Il se découvre alors une passion pour la littérature et ne tarde pas à écrire pour exprimer ses sentiments.
Il entre d'abord en Faculté de Médecine, puis se tourne vers les lettres modernes. Au cours de ses études, David a Léopold Sédar Senghor comme professeur. Après avoir obtenu sa licence, il part pour le Sénégal où il enseigne au lycée Maurice Delafosse.
En 1952, il épouse une Sénégalaise, Virginie Camara, dont il divorcera quelques années plus tard.
Ses premiers poèmes sont publiés en dans la revue Présence Africaine, et aussitôt reproduits par Léopold Sédar Senghor dans son Anthologie de la nouvelle poésie nègre et malgache de langue française en 1948.
En 1958, comme beaucoup d'autres, David Diop répond à l'appel de Sékou Touré et part enseigner à Kindia (Guinée), où il accepte en tant que membre du Parti africain de l'indépendance (PAI) d'assurer les fonctions de directeur de l'École normale[2]. Alors qu'il était en vacances administratives, il meurt au large des côtes du Sénégal dans un accident d'avion le 29 août 1960. 2 biblio

Sana Camara, La poésie sénégalaise d'expression française, 1945-1982, L'Harmattan, 2011, p. 119-142 (ISBN 9782296102996) Maria Diop, Biographie de David Léon Mandessi Diop, Présence africaine, Paris, 1980, 36 p. (ISBN 9782708703872) E. Julien, « Sculpter en paroles : le jeu d'optiques dans un poème de David Diop » in Littératures africaines d'écriture française (Grenoble), 1984, n° 27, p. 93-100 Samuel Ade Ojo, «