Coucou
Corrigé
« Ce qui est bon pour General Motors est bon pour les États-Unis et réciproquement ». E.C. Wilson, affirmait ainsi, dans les années 1960, la convergence des intérêts des nations et des firmes considérées comme des « champions nationaux ». Depuis, l’internationalisation croissante des firmes les a conduit à élaborer des stratégies qui en font des acteurs clé de la mondialisation. Ce qui est bon pour les firmes transnationales reste-t-il bon pour les nations ? Une firme transnationale (FTN), ou multinationale (FMN), contrôle au moins une filiale dans un pays étranger. Sur cette base, la CNUCED identifiait en 2000 plus de 60 000 sociétés mères, contrôlant prés de 700 000 filiales. W. Andreff souligne cependant que le caractère transnational de la firme repose également sur sa gestion et sa stratégie : la firme « globale » répond à un marché globalisé et s’émancipe ainsi de l’espace et du contrôle national. La nation ne doit pas se réduire à un simple territoire délimité par des frontières politiques ; elle désigne une « communauté » qui exprime une volonté, notamment des objectifs de politique économique et sociale. On peut donc s’interroger sur les relations qui s’établissent entre les firmes transnationales et la croissance des nations. Les relations entre FTN et croissance sont réciproques. En effet, les FTN, notamment à travers les investissements directs à l’étranger (IDE), peuvent influencer la croissance des pays d’origine et d’accueil (I). Réciproquement, la croissance passée et future des nations influence la stratégie des firmes (II). La relation entre firmes transnationales et croissance des nations s’avère cependant conditionnelle et sélective (III). * Les firmes combinent les facteurs de production pour produire les biens et services vendus sur le marché. Elles sont donc susceptibles d’influencer la croissance, « augmentation de