Sujet: « dans quelle mesure les discriminations positives peuvent-elles réduire les inégalités scolaires? »

I Les discriminations positives (culturelles et socio-économiques) réduisent les inégalités scolaires soit de manière directe ou indirecte. Cette tendance est souhaitable dans le sens où elle permet d'obtenir un certain consensus social.
A/ Depuis les années 1980, l'Education nationale lutte contre les handicaps culturels afin de rétablir une certaine égalité des chances. Il est difficile de distinguer l'égalité des chances de départ ou d'arrivée, mais voilà ce que l'on peut en dire.
a) Jusqu'à l'obtention du baccalauréat, l'Etat lutte contre les inégalités culturelles de départ à travers une politique des ZEP datant de 1983 ciblant les quartiers défavorisés appelés les « banlieues ». (cf 2005). Plus de moyens financiers sont accordés à ces collèges et autres lycées de manière à réduire le nombre d'élèves par classe: preuve efficacité DOC 3.(même logique pour l'aide individualisée dans tous les lycées). On parle aujourd'hui aussi « des collèges ou lycées ambition réussite »

b) Cette discrimination positive s'étend aussi aux inégalités culturelles d'arrivées dans le sens où le premier niveau de discrimination ne suffit pas. Il s'agit ici du concours alternatif de l'IEP Paris (2000-cf DOC 1) ou de la CPES au lycée Henri IV (2006). Il s'agit ici d'une discrimination de moindre ampleur comparée aux ZEP en termes financiers.

B/ La Sécurité sociale, grâce à ses revenus de transfert, lutte contre les inégalités socio-économiques en amont des inégalités scolaires selon une logique discriminatoire
a) Cet organisme cible des publics en difficultés (principe d'équité du DOC 4- cf diverses allocations) ou offre au plus grand nombre une protection sociale minimale ( principe d'universalisme du DOC 4 -cf minimum vieillesse.... ). Vous pouvez citez ici la volonté du gouvernement en 2009 de réduire de 6 à 3 mois le nombre de mois minimum de cotisations pour