Corrigé bac 2014 sciences L/ES partie 1
Grâce essentiellement aux progrès de la médecine, à l’amélioration des conditions de vie et de travail, l’espérance de vie augmente de jour en jour. Parallèlement à cela, les maladies dégénératives touchent de plus en plus d’individus, comme la DMLA (maladie neurodégénérative de la rétine) dont l’âge moyen des malades est de 80 ans.
Or à cet âge-là, l’on peut espérer vivre un certain nombre d’années, et c’est encore plus vrai pour les générations futures, d’où l’importance de développer la recherche afin de trouver des moyen de palier à cette diminution de la vision, très handicapante au quotidien : difficulté à lire, écrire, faire des activités manuelles (cuisine, bricolage, etc…).
Les rayons lumineux, ayant traversés les milieux transparents de l’œil, stimulent les photorécepteurs de la rétine, les cônes pour les couleurs et la vision diurne, les bâtonnets pour la vision en noir et blanc et la vision nocturne en formant une image inversée.
A leur tour , les photorécepteurs transmettent le message nerveux jusqu’au cerveau où l’information sera décodée et analysée par le cerveau. Ce qui nous permet de voir !
La macula ( ou fovéa) est la zone de la rétine où les images sont le plus nettement perçues.
Cette zone présente aussi la particularité de ne posséder que des cônes. Elle joue donc un grand rôle dans l’acuité visuelle, comme le confirme le document 2.
La DMLA se manifeste par une vision « déformée, l’apparition d’une tâche centrale et une baisse sévère de la vision » comme le document 1 nous le rappelle. Afin de palier à cette 1ère cause de baisse sévère de la vision, un implant rétinien a été mis au point. Ce dispositif testé sur des patients anglais leur ont permis de recouvrer partiellement la vue, ce qui est extrêmement encourageant, pour les personnes atteintes de DMLA.
Cependant des imperfections subsistent. Actuellement la densité des électrodes n’est que de 16 par implant, ce qui ne permet la perception visuelle sous