Corrigé d'introduction à l'âme, de contrôle sur l'âme
Il ne s’agit donc pas encore de la recherche de l’essence proprement dite mais d’une
introduction …afficher plus de contenu…
Aristote souligne en particulier deux problèmes : 1/ il est difficile de déterminer le type d’enquête approprié pour étudier l’âme et 2/ le point de départ de l’examen est également difficile à déterminer. Aristote met ainsi en évidence une forme de cercle méthodologique : c’est lorsque l’on aura résolu la question du type d’entité que l’âme est que l’on pourra établir quel type d’enquête est approprié pour son étude (ainsi si l’âme est inséparable du corps, il reviendra au naturaliste, celui qui étudie la forme dans la matière de l’étudier mais si l’âme est en quelque façon séparable du corps, alors son étude relèvera bien plutôt de la philosophie première ou métaphysique) mais nous ne pouvons résoudre la question de savoir ce …afficher plus de contenu…
[Enjeu] En soulevant la question de la séparabilité de l’âme, ce chapitre pose conjointement la question de savoir où l’étude de l’âme prend place au sein du schéma aristotélicien des sciences théorétiques puisqu’en Métaphysique E,1, Aristote distingue entre trois sciences théorétiques (physique, mathématique et philosophie première) en fonction de la séparabilité de leur objet. L’enjeu du texte est donc tout à la fois métaphysique et épistémologique. [Procédure] Dans un premier temps (402a1-10), Aristote met en évidence l’objet de son enquête, son utilité et ses objectifs : l’étude de l’âme relève de la science théorétique, est utile pour la vérité en général et l’étude de la nature en particulier et vise à établir la nature