Corrigé de léopold sedar senghor, « léop
« des amours hygiéniques », …afficher plus de contenu…
Autrement dit, Manhattan est décrit par la négative : pas par ce qu’il s’y trouve, mais par tout ce qu’il y manque. 2. Dans la première partie du texte, le poète ressent d’abord de l’étonnement :
«D’abord j’ai été confondu par ta beauté » (v. 1).
Cet étonnement est donc positif, il est admiratif, émerveillé. Mais très vite, l’architecture de Manhattan, faite de gratte-ciel, le rend « timide » (v. 2 et 3) et est source d’ « angoisse » (v. 3). Après quinze jours passés dans ce quartier, le poète ressent une « fièvre » (v. 8) et son jugement devient clairement négatif. On peut penser qu’il ressent de la lassitude, de la déception devant ce manque de vie (voir question 1). La strophe se termine sur le hurlement des klaxons et …afficher plus de contenu…
Ces deux quartiers sont opposés par le poète, tout d’abord dans la construction même du poème, structuré en trois temps : Manhattan, Harlem puis une vision globale de la ville.
Dans le vocabulaire, les champs lexicaux du monde minéral (métal, acier, pierres, cendres) et du monde végétal (blés, nénuphars) s’opposent, ainsi que celui de la mort et de la vie (la danse, un cœur qui bat). 7. a) La troisième strophe utilise l’impératif (« laisse affluer » v. 21) et le subjonctif présent (« Qu’il dérouille » v. 22, « Qu’il donne » v. 23).
b) Ces deux modes expriment le souhait. 8. a) Senghor demande à New York de laisser affluer le sang noir dans son sang, c’est-à-dire de ne pas rejeter, ou dénigrer sa population afro-américaine.
b) Concrètement, on comprend que la ville visitée par Senghor ne se définit