Correction étude critique de document : la révolution et l’empire
-
Première 4
Introduction :
Jacques-Olivier Boudon, professeur d’Histoire Contemporaine à l’Université Paris-Sorbonne ainsi que président de l’Institut Napoléon, déclare, au sein de son ouvrage La France et l’Europe de
Napoléon, qu’ « En prenant le pouvoir, Bonaparte s’engage à mettre un terme à la Révolution (…)
tout …afficher plus de contenu…
In fine, la création des préfets en 1800 traduit la criante nécessité de rétablir l’ordre par le biais d’un consensus, source de réunification nationale. En somme, un problème spécifique tend à se distinguer, à savoir « En quoi les préfets permettent-ils de réimposer une nation unifiée grâce à des missions héritées de la Révolution mais également de l’Ancien
Régime? ». En outre, pour ce faire, nous étudierons, dans un premier temps, que ré-assoir l’ordre provoque un non-respect des acquis révolutionnaires ; afin de mieux analyser, secondement, que les prérogatives des préfets, dès 1800, assurent tout de même l’enracinement des principes d’égalité et de libertés hérités de la Révolution Française. De fait, nous pourrons achever notre analyse …afficher plus de contenu…
Par conséquent, en soulignant leur succession rapide, synonyme d’échec politique cuisant, vecteur de trouble chaotique pour la Nation Française, Lucien Bonaparte légitime la nécessité d’un recours à un ordre interne hérité de l’Ancien Régime, car conservateur, autoritaire et donc total. Pour finir, cette mise en accusation de la période troublée et apocalyptique de la Révolution Française depuis 1789 est pleinement exprimée et donc assumée lorsqu’il est ordonné aux préfets de n’être « jamais l’homme de la révolution » (l.9). Ici,