CORPUS
Première idée = premier paragraphe
Dans un premier temps, nous allons voir que « Demain dès l’aube » et « Veni, vidi, vixi » appartiennent bien au registre lyrique. Tout d’abord, nous pouvons constater que dans les deux poèmes, Victor Hugo utilise la première personne du singulier « je ». Dans « Demain dès l’aube », le poète insiste beaucoup sur le caractère personnel du texte. En effet, il est possible de relever une anaphore en « je » aux vers 2 à 5. Il en est de même pour « Veni, vidi, vixi ». Le poème débute par une anaphore en « je » aux vers 1 et 2. Dans ce poème, Victor Hugo utilise également beaucoup les déterminants possessifs comme avec « mes douleurs » au vers 1, « mon âme » vers 9 et « mon coeur » au vers 12. Nous sommes donc bien dans une expression personnelle dans les deux poèmes. Ensuite, nous pouvons relever des champs lexicaux s’apparentant aux sentiments. Ainsi, dans « Demain dès l’aube », nous pouvons dégager les termes « seul » (v.7), « triste » (v.8), « le dos courbé » (v.7) et « ta tombe » (v.11). Dans « Veni, vidi, vixi », le champ lexical du désespoir est également présent avec des termes comme « douleurs » (v.1), « sans joie » (v.6) et « tristesse » au vers 8. Dans les deux poèmes, la tristesse est largement évoquée. Nous pouvons donc préciser notre réponse et parler de registre élégiaque ici, puisque les deux poèmes évoquent la perte d’un être cher. En effet, le champ lexical de la mort parcourt les deux poèmes avec par exemple « ta tombe » au vers 11 de « Demain dès l’aube » et « reposes » (v.11) ou encore « mort » (v.12) dans « Veni, vidi, vixi ». La présence de la fille du poète est prégnante dans les textes. Dans « Demain dès l’aube », nous le voyons par l’omniprésence de la deuxième personne avec « vois-tu » ou « tu m’attends » tout