corpus
Le corpus est constitué de cinq extraits qui abordent le thème des liens qui unissent les servantes et les maitresses. Il s’agit d’extrait de romans et de théâtre. Guy de Maupassant Une vie, Joseph Bédier Tristan et Iseut et Gustave Flaubert Un cœur simple sont des extraits de romans ; et Jean Racine Phèdre et Beaumarchais Le Mariage de Figaro sont des extraits de théâtre. On peut alors se demander les différents types les liens qui unissent servantes et maitresses dans les différents textes. Il semble d’abord caractériser cela par un ensemble de manifestation physique, ainsi que par le dénouement des servantes envers leurs maitresses et enfin avec des expressions et des sentiments.
Les liens de tendresse peuvent d’abord se lire sur le corps des personnages, par des postures. Dans le roman de Guy de Maupassant les liens sont caractérisés par des retrouvailles fortes en émotions. En effets, on peut relever des figures de styles tels qu’une accumulation « en l’embrassant éperdument sur les joues, dans les cheveux, sur les yeux » ainsi qu’une métonymie « jetant les deux bras au cou ». Dans le texte de Joseph Bédier nous pouvons relever « mais la reine était aussi tombée à genoux elle, et toutes deux, embrassées, se pâmèrent longuement ». Dans l’extrait de Beaumarchais les liens se caractérisent dans les didascalies « Elle la baise au front » ainsi que « Suzanne lui baise la main ». On retrouve également dans le romans de Gustave Flaubert traduit dans la phrase « Leurs yeux se fixèrent l’une sur l’autre, s’emplirent de larmes ; enfin pour la maitresse ouvrit ses bras, la servante s’y jeta ». Les réactions physiques des personnages indiquent les liens de tendresse qui les unissent ensemble. Ensuite le dénouement des personnages se lie dans l’ensemble des textes. Dans le texte de Joseph Bédier il est dit que la servante lui mande salut et amour, il est même dis « j’ai été vendue à sa mère et vouée à la servir » ce qui montre la soumission de