Corpus verlaine appolinaire chenier nerval
Question de Corpus
Nous sommes ici en présence d’un corpus de 4 poèmes ayant tous pour thème la prison. Deux de ces poèmes sont de la fin du XVIII° au début XIX° siècles, celui d’André Chénier et celui de Gérard de Nerval. Les deux autres sont de la fin du XIX° siècle celui de Paul Verlaine et celui de Guillaume Apollinaire. Nous allons nous interroger sur L’énonciation de chacun de ces poèmes, puis sur les éléments qui caractérisent l’univers de la prison.
Les poèmes A,B et D utilise le pronom « je ». En effet on constate que dans ces trois textes le locuteur est confondu à l’auteur. Dans le texte C il utilise le « on » pour parler des prisonniers en général mais il s’inclut parmi eux. Puis on remarque que Les auteurs Chenier, Nerval et Apollinaire décrivent les murs de l’intérieur de la prison ; en effet ils parlent de « murs effrayés », de « long corridors sombres » ou bien de « couleurs pâles ». Quand à Verlaine il décrit le désir de libertés des prisonniers en abordant seulement l’extérieur de la prison et la nature perçue de l’intérieur par exemple lorsqu’il esquisse les « arbre[s] par-dessus le toit »
Nous pouvons donc remarquer que ces quatre auteurs font l’esquisse de leurs emprisonnements par le biais de la poésie. Celle si est une aide précieuse pour les états psychologiques des auteurs prisonniers. Nous allons donc par la suite nous attarder sur une histoire de Guilhaume Apollinaire défendant l’art poétique face à son compagnon de cellule très peu renseigné et cultivé sur le sujet.
Ecriture
D’Invention
Dans la cellule 46 du bâtiment C de la prisons de Villeneuve les Maguelonne .
- Bonjour, je partage votre chambre à partir d’aujourd’hui je m’appelle Mike Jefferson
- Et bien je vous salut Mr Jefferson, Je me nomme Apollinaire Guilhaume. Pourquoi êtes-vous ici ?
- Et bien tu vois, Guilhaume j’ai tué un homme. Mais celui-ci avait commis l’adultère avec ma femme, je devais venger mon honneur. Et garder ainsi ma