Corpus, stendhal et claude simon
Tout d’abord, les deux auteurs Stendhal et Claude Simon font ici le portrait de deux officiers. On peut remarquer que les deux personnes n’ont qu’une seule chose en commun ce sont des soldats. Stendhal qualifie le jeune homme de « dérisoire » et Claude Simon parle du général comme un soldat « dur » qui glace le sang des autres soldats.
On observe le jeune homme n’est jamais vraiment décrit ni même désigné de l’extérieur, ce qui peut souligner que ce personnage est peu important alors que le portrait du vieux général est un peu plus détaillé mais nous ignorons ses pensées « sans un atome de graisse, sec sinon même desséché… » (l2-3), « ne portait qu’un léger manteau de ratine… » l(6).
Le vieux général semble presque aimer la guerre, il aime « exercer le droit de vie et de mort » (l19), il semble insensible. Mais on retrouve dans le roman de Stendhal un jeune homme perdu, avec une différente perception. En revanche, Stendhal à miser sur un texte humoristique, qui présente un personnage naïf, engourdi « tomba et le jeta par terre » (l20). Contrairement à Claude Simon qui mise sur un texte tragique avec un personnage sure de soi.
Ces deux portraits de militaires sont présentés selon deux procédés narratifs différents.
Stendhal mise pour un point de vue interne. Nous pouvons remarquer qu’il y a beaucoup d’indices du regard, des verbes de perception « Lucien leva les yeux », « et vit une grande maison » (l1). Nous sommes amenés à