Corpus romantisme : le lac, l'enfant, ondine, fantaisie
Le corpus proposé à notre étude rassemble quatre poèmes : le premier est « Le Lac » de Lamartine extrait du recueil Les Méditations en 1820, le second « L'enfant » de Victor Hugo est issu du recueil Les Orientales publié en 1829, le troisième est tiré de Gaspard de la nuit en 1842 et est écrit par Bertrand, il s'intitule « Ondine ». Enfin le dernier, extrait de Ondelettes rythmiques et lyriques est « Fantaisie » écrit en 1853 par de Narval. Ces poèmes étant écrit en pleine période du romantisme, nous nous demanderons donc quels différents aspects de l'écriture romantique illustrent ces différents poèmes. Les textes 1,3 et 4 ont tous un point commun qui est le registre lyrique qui permet aux auteurs de traduire leurs sentiments personnels. En effet, dans le texte 1, le registre lyrique parcourt le poème. L'énonciation se fait à la première personne de singulier « je viens seul » ou encore « je dis ». En utilisant le « je » l'auteur est plus apte à traduire ses sentiments personnels. Lamartine parle à Elvire « tu », qui est la femme qu'il aima mais qui n'est plus de ce monde. La nature est désormais le seul refuge de l'auteur, et en parcourant certain lieu il revit les moments passés « Où tu la vis s'asseoir ». A travers ce poème les thèmes de la nature et du temps sont évoqués et permettent au poète de constater l'aspect éphémère de la vie humaine ( Elvire morte) face à la nature qui est éternelle « L'Homme n'a point de port; le temps n'a point de rive ; il coule, et nous passons ! », ce qui montre la petitesse de l'Homme face à la nature et le temps qui file, qui est l'un des grands thèmes de l'écriture romantique. Dans le texte 3, l'énonciation se fait également à la première personne « je lui répondais », « j'aimais ». L'auteur en utilisant cette forme d 'énonciation nous fait partager son évasion par le rêve. Une fée de la mythologie grecque (Ondine) rentre dans son rêve et le demande en mariage. En utilisant cet aspect de l'écriture on