Contre la peine de mort
«Que dit la loi? Tu ne tueras pas. Et comment le dit-elle? En tuant!» Telles sont les paroles de Victor Hugo, illustre écrivain français. Un criminel tue un être humain et, pour le punir, l’État le tue à son tour. Il est inacceptable que la justice supprime des êtres humains, quel que soit le crime. Cela n’avance en rien la société, ça ne fait qu’agrandir et donner encore plus d’importance à un cycle basé sur la haine et la vengeance. Or, la vengeance ne résout rien. Certes, savoir que celui ou celle qui a tué notre fille, notre frère, notre ami est mort peut peut-être nous réconforter et nous apporter un sentiment de victoire, mais cela ne ramènera jamais l’être perdu à la vie.
De plus, que dire de tous ces cas où des innocents ont été injustement condamnés à mort? Des erreurs judiciaires, des procès truqués et des preuves douteuses quant à la culpabilité des accusés… Tout ça peut être fatal : des innocents accusés de crimes graves et sont condamnés à mort. Heureusement pour certains, leur cas a été révisé a temps et, parfois seulement quelques minutes avant leur exécution, ils furent libérés du couloir de la mort. Ce fut le cas pour environ 120 personnes aux États-Unis depuis 1973. Malheureusement, beaucoup trop d’innocents ont été injustement exécutés.
Aussi, la peine de mort frappe en premier lieu ceux qui ont le moins de moyens : les gens racés et les plus pauvres. Parfois, l’ethnie peut influencer le verdict final, ce qui n’est en aucun cas juste. Les procédures sont très dispendieuses et il arrive que l’accusé n’aie pas les moyens de se procurer un bon avocat, donc il doit renoncer à la