Contraction de texte pour hec
Chaque siècle soulève une question nouvelle qui mobilise les énergies et donne son unité à la période. Cette question fut naguère politique puis sociale, elle est aujourd’hui écologique.
C’est que les Sciences ont en effet non seulement accompli récemment des progrès exceptionnels mais surtout évolué de façon extraordinaire au/ point d’offrir des applications techniques telles que ces dernières permettent d’intervenir directement sur la structure de la matière. Or dans le même temps, ces mêmes Sciences ont ouvert des perspectives considérables quant à notre compréhension de l’Univers et nous ont projeté dans l’infiniment Grand. Mais ces / bouleversements ont-ils pour autant éteint tous les foyers de revendication et d’affrontement tant politiques que sociaux ? En réalité l’affrontement idéologique n’a pas disparu, il s’est approprié en quelque sorte cette course au Progrès, il en a fait un enjeu nouveau. Dès lors s’est superposée /aux deux premières formes de domination, une troisième qui se nourrit des précédentes en même temps qu’elle les alimente et qui naît des inégalités qui apparaissent dans la maîtrise technicienne de la Nature. C’est ainsi, par exemple, que le contrôle des processus naturels a conduit à une augmentation /considérable du volume des biens et des produits sans pour autant évidemment régler la question de la répartition des richesses. Cette question « naturelle » posée à notre siècle a des répercussions, évidemment, bien au-delà du domaine de l’Ecologie.
Voilà pourquoi il est nécessaire de chercher à repenser le lien entre l’ / Homme et la Nature, lien dont Rousseau avait bien compris qu’il n’était plus désormais à nos yeux qu’une fiction. De fait, les hommes ont pu croire que l’Humanité avait rompu avec la Nature, grâce à la Science et à la Technique et que l’avancée historique / dépendait seulement d’une dialectique interne à la société, l’Histoire devenant du même coup une «