Continuité des parcs, julio cortazar
Comme dans tous les récits fantastiques, la nouvelle de Julio Cortazar, Continuité des parcs, relate un phénomène irréel qui s’introduit peu à peu dans un univers quotidien réalité et la fiction, ce qui devient un jeu littéraire. banal, mais ici, le thème est particulièrement original puisqu’il s’agit de la fusion entre la L’évocation du décor, la description des personnages, l’intrigue fondée sur la progression du phénomène fantastique s’imprègnent insensiblement d’une tonalité irréelle, l’incertitude et face à de multiples interrogations.
Le lieu, le contexte :
L'histoire se déroule dans une grande demeure, au centre d'une propriété. La nuit sera l'occasion d'un moment de détente, de lecture pour le narrateur. Cette atmosphère évoquée semble sereine, aucun élément inquiétant ne s'y insère, si ce n’est l’approche de la nuit toujours prétexte à l’apparition de l’étrange. Et, en effet, déjà, des éléments communs relient l’imaginaire ( le décor du roman ) et la réalité ( le décor du personnage du lecteur ). La position du lecteur est bien identique à celle de la victime des amants “...le dos à la porte”. Le décor de la réalité et celui de la fiction se rejoignent dans la dernière phrase “... le dossier élevé du fauteuil vert”. Le titre “ Continuité des parcs” traduit de plus l’absence de frontière entre ces deux univers.
Les personnages :
Les personnages , au début, correspondent à deux mondes distincts : Le personnage du lecteur, dans le monde de la réalité, est un homme appartenant à un milieu aisé : il possède “une propriété”, “un parc planté de chênes”, dispose d’ “un plaisir après ses activités d’homme d’affaires. deux mondes s’opposent donc. intendant”, d’ “un fondé de pouvoir”. Il apprécie la lecture qui est associée, à un moment de Les personnages du roman qu’il lit se retrouvent dans une cabane entourée d’ “épines”. Ces personnages, on le comprend peu à peu, vivent “ une passion clandestine” et ont décidé de